Cérémonie du 105ème Anniversaire de l’ARMISTICE du 11 Novembre 1918

Les dates anniversaires sont propices pour se remémorer des événements historiques… L’Armistice de la première guerre mondiale signé entre les Alliés et l’Allemagne est commémoré chaque année en France le 11 novembre. Comme chaque 11 novembre, l’AASPP Essonne était présente place du 8 Mai 45 à Savigny-sur-Orge, pour commémorer ensemble l’Armistice qui mit fin à la première guerre mondiale..

Il ne reste plus de  » poilus ».. le dernier ultime témoin militaire des ces tragiques  événements, étant parti pour un autre monde en 2012. La brigade de sapeurs-pompiers de Paris n’oubliera jamais elle non plus les 276 soldats du feu qui perdront la vie en défendant Paris et les couleurs de la France entre 1914 et 1918. Ils sont tombés pour la France et leur sacrifice conforte notre engagement à la défendre.

Comme chaque année, une grande foule de Saviniennes, et Saviniens, ainsi que les élus de la ville de Savigny-sur-Orge,  des anciens combattants… des porte-drapeaux, les JSP, l’harmonie municipale, un grand nombre d’enfants des écoles de Savigny, étaient présents pour la Commémoration de ce 11 novembre 1918…. la journée a débuté le matin par la  Messe en l’église St-Martin de Savigny-sur-Orge..  cimetière de la Martinière… recueillement, respect et solennité… enfin cérémonie au monument aux morts place du 8 Mai 45..  discours des élus.. Monsieur Alexis TEILLET,  le Maire de Savigny-sur-Orge, nous a fait un très beau discours très applaudi par les personnes présentes… ensuite  ce furent les rituels dépôts de gerbes.. rythmés par une belle Marseillaise chantée par ces nombreux enfants des écoles de Savigny-sur-Orge

Tous ont rendu hommage à ceux qui sont morts pour la France.. tous se sont rassemblés devant le monument aux morts pour se remémorer les millions de vies emportées ou brisées et les innombrables souffrances des victimes militaires et civiles… l’horreur des tranchées, mais aussi les boucliers humains, les massacres de civils en août 1914, la destruction de plusieurs villes, la misère, la faim et le pillage…

À l’heure où le monde est en proie à de nombreux conflits et qu’une guerre fait rage aux portes de l’Europe, cette journée nous rappelle que la paix est si fragile et pourtant si précieuse !

L’AASPP Essonne était au rendez-vous des cérémonies commémoratives à  Savigny-sur-Orge,  afin de  rendre l’hommage  à ces  combattants « morts pour la France » sur tous les fronts pour que ne sombrent pas dans l’oubli les sacrifices et les souffrances de ceux qui se sont battus.

Comme chaque année,  il est bon aussi de rappeler comment fut décidé le choix d’un soldat inconnu qui se trouve sous l’ARC-de-TRIOMPHE :
« Le 8 novembre 1920, la chambre des députés proposait d’ inhumer un soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe.. Décision prise, Monsieur André Maginot Ministre des pensions préside la cérémonie qui se déroule dans la citadelle de Verdun.Le 8 novembre 1920, Auguste THIN, âgé de 21 ans du 132ème régiment d’infanterie, est chargé de désigner le soldat inconnu qui reposera sous l’Arc de Triomphe.Devant 8 corps de soldats français non identifiés, Andre Maginot tend un bouquet d’oeillets blancs et rouges et lui demande de le déposer sur l’un des cercueils qui sera transféré à Paris pour y être inhumé sous l’Arc de Triomphe.Il choisit le 6ème cercueil.. pourquoi?.. 1+3+2 ème régiment.. = 6…Le 11 novembre 1920, le cercueil est transféré sous l’Arc de Triomphe mais, le site n’étant pas encore prêt, il sera mis en terre le 28 janvier 1921.


https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/1961-auguste-thin-raconte-comment-il-choisit-le-soldat-inconnu

BIENTOT..   Les photos de cette journée à Savigny-sur-Orge…   cliquer sur l’image..   

Historique Pompiers de Paris guerre 1914:1918

Quelques rappels..
La date de l’Armistice (1914-1918)L’armistice du 11 novembre 1918 marque la fin de la Première Guerre mondiale (1914-1918) entre les Alliés et l’Allemagne. C’est un civil du nom de Erzberger qui a signé, à 5 h 10 à Compiègne, au nom de l’Allemagne, ce document que lui avait imposé le maréchal Foch. L’Armistice ne fut officialisé qu’à 11 heures.

La signification de l’Armistice (1914-1918)L’Armistice, c’est-à-dire l’arrêt des combats dans l’attente d’un traité de paix en bonne et due forme, a été signé en faveur des Alliés sans aucune marge de négociation pour les Allemands. Le traité de paix entre la France et l’Allemagne a été conclu à Versailles le 28 Juin 1919 (traité de Versailles). Cette guerre, qui aura duré quatre ans, fit 8 millions de morts et 6 millions de mutilés.

Le jour  » J  » de l’Armistice (1914-1918)
En France, l’anniversaire de l’Armistice est une commémoration essentielle de la vie nationale, avec dépôt de gerbes devant les monuments aux morts de chaque village. Le Président de la République lui-même y participe en déposant une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe de la place du Général-de-Gaulle (ex-Place de l’Étoile), à Paris.


Source « Pense-malin.com »
D’où vient l’expression “un Poilu”???
Si le terme a été immortalisé par la Grande guerre, il lui est bien antérieur puisqu’il désignait déjà les soldats napoléoniens.
Le terme poilu, immortalisé par la Grande guerre durant laquelle il devint rapidement le surnom donné aux 8,5 millions de soldats français, est apparu bien avant 1914, selon l’Historial de la Grande guerre de Péronne (Somme).. Il s’agit en effet d’un terme militaire, datant de plus d’un siècle avant la Première Guerre mondiale, qui désignait, dans les casernes où il prédominait, l’élément parisien et faubourien, soit l’homme d’attaque qui n’a pas froid aux yeux, soit l’homme tout court. Il désignait également dans le langage familier quelqu’un de courageux.
 L’expression la plus ancienne est « un brave à trois poils« , que l’on trouve chez Molière en 1659

Les “Bleuets” devenaient des “poilus”Autrefois, les poils étaient considérés comme un signe de force, de virilité. Du sens mâle, c’est-à-dire « qui a du poil », puis « poilu », ce mot est passé tout naturellement à celui de courageux, d’intrépide, sens que le mot a déjà dans « Médecin de campagne » de Balzac (1833).
Le poilu désignait déjà auparavant le grognard d’Austerlitz.
Mais c’est surtout dans les tranchées que cette épithète s’est généralisée, pour désigner tout à la fois les braves qui ont vu le feu de près et ceux qui sont restés au front où ils ont laissé pousser barbe et moustache.

Ces poilus, accueillaient les « Bleuets », surnom donné aux jeunes soldats, qui, après leurs classes, rejoignaient le front et qui à leur tour prenaient le nom de poilus.
Source : NOUVELOBS.COM | 17.03.2008

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