103 ANS APRÈS.. Les dates anniversaires sont propices pour se remémorer des événements historiques… Comme chaque 11 novembre, le drapeau de l’AASPP Essonne était présent place du 8 Mai 45 à Savigny-sur-Orge et à Juvisy pour commémorer, ensemble, l’Armistice qui mit fin à la première guerre mondiale.. comme chaque année .. et cette année encore une grande foule de Saviniennes, et Saviniens, ainsi que des élus de la Ville de Savigny-sur-Orge, des JSP, l’harmonie municipale, un grand nombre d’enfants des écoles de Savigny, étaient présents pour la Commémoration de ce 11 novembre 1918.
Messe en l’église St-Martin de Savigny-sur-Orge.. cimetière de la Martinière… recueillement, respect et solennité… enfin cérémonie au monument aux morts place du 8 Mai 45.. tous se sont rassemblés devant le monument aux morts pour se remémorer les millions de vies emportées ou brisées et les innombrables souffrances des victimes militaires et civiles…l’horreur des tranchées, mais aussi les boucliers humains, les massacres de civils en août 1914, la destruction de plusieurs villes, la misère, la faim et le pillage…puis ce furent les discours.. dépôts de gerbes.. rythmé par une belle Marseillaise chantée comme chaque année par ces nombreux enfants des écoles de Savigny… tous ont rendu hommage à ceux qui sont morts pour la France..
il est important d’entretenir le souvenir aujourd’hui car il n’existe plus de témoins… Il est heureux de voir une certaine jeunesse aux côtés des associations d’anciens combattants.. qui nous assure la préservation de cette mémoire… malgré la disparition des acteurs du conflit 1914/1918.. , l’histoire ne s’éteint pas..
L’AASPP Essonne ne manque pas à son devoir de Mémoire… et rend hommage aux combattants pour que ne sombrent pas dans l’oubli les sacrifices et les souffrances.
CLIQUER ICI pour le reportage complet/photos de la cérémonie
C’est quoi le 11 novembre en France ?
C‘est le jour où a été signé l’Armistice du 11 novembre 1918, clôturant la Grande Guerre, une journée d’hommage et de recueillement. Un moment dédié aux morts de ce conflit, mais aussi des disparus dans d’autres circonstances. Différentes commémorations qui ont lieu dans toute la France, pour souligner l’armistice ..
Comment et pourquoi cette guerre..
L’attentat à Sarajevo de l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’empire austro-hongrois, a entraîné la déclaration de guerre de l’Autriche à la Serbie accusée de l’assassinat. Par le jeu des alliances, l’Europe entre en guerre pendant quatre ans.
L’après-guerre…
À la signature de l’armistice, une longue période de deuil et de reconstruction commence pour la France. 1,4 million de soldats sont morts ou disparus, 3,6 millions sont blessés, plus de 500 000 ont été faits prisonniers. Les corps des soldats autrefois enterrés dans les fosses communes reposent désormais dans des monuments aux morts qui commencent à s’ériger à la demande des familles. On dénombre la construction de 36 000 édifices entre 1920 et 1925. Ils deviennent les lieux de commémoration de la Grande Guerre et permettent ce devoir de mémoire.
La loi du 24 octobre 1922 fait du 11 novembre la « Journée nationale pour la commémoration de la Victoire et de la paix », avant la création, en 1923 et à l’initiative du ministre de la guerre André Maginot, de la Flamme du souvenir… qui brûle en permanence pour honorer ceux qui sont tombés au front.
La loi du 28 février 2012 étend l’hommage à tous les « Morts pour la France » des conflits passés et présents. Elles permettent de reconnaître leur courage et de témoigner de la reconnaissance du pays
Le devoir de mémoire
En 1928, le Bleuet de France se démocratise. Cet insigne tire son nom des fleurs poussant dans les tranchées mais aussi de la couleur des uniformes des Poilus. C’est le symbole de la mémoire et de la solidarité en France. La vente de ces insignes sert à aider les victimes de guerre, veuves et orphelins.
Les “Bleuets” devenaient des “poilus”
Autrefois, les poils étaient considérés comme un signe de force, de virilité. Du sens mâle, c’est-à-dire « qui a du poil », puis « poilu », ce mot est passé tout naturellement à celui de courageux, d’intrépide, sens que le mot a déjà dans « Médecin de campagne » de Balzac (1833).
Le poilu désignait déjà auparavant le grognard d’Austerlitz.
Mais c’est surtout dans les tranchées que cette épithète s’est généralisée, pour désigner tout à la fois les braves qui ont vu le feu de près et ceux qui sont restés au front où ils ont laissé pousser barbe et moustache.
Ces poilus, accueillaient les « Bleuets », surnom donné aux jeunes soldats, qui après leurs classes, rejoignaient le front et qui à leur tour prenaient le nom de poilus.
« La Nation veut témoigner de sa reconnaissance et venir en aide à ces hommes qui ont sacrifié leur jeunesse à défendre la France. » (Gaston Doumergue)
Il incombe aux Français de garder la prégnance du souvenir de ces Poilus mais aussi des autres victimes. Tous les ans, le 11 novembre, se tient, à l’Arc de Triomphe, une cérémonie d’hommage au soldat inconnu, représentant de tous les combattants morts identifiés ou non.
En 2021, cette cérémonie du 11 Novembre 2021 revêt un caractère spécial : le président de la République, Emmanuel Macron, préside l’inhumation d’Hubert GERMAIN, dernier Compagnon de la Libération, décédé le 12 octobre 2021.
(Droits : Armée de Terre 2021)
Qui est Hubert GERMAIN?
Hubert Germain, est né le 6 août 1920 à Paris et mort le 12 octobre 2021 ( 101 ans) dans la même ville, et est un résistant et un homme politique français.
Ayant rejoint le Général de Gaulle dès l’été 1940, Hubert GERMAIN s’est très vite engagé dans les Forces Françaises Libres (FFL) pendant la seconde guerre mondiale . De 1940 à 1944, il a combattu notamment à Bir Hakeim et à El Alamein, dans le désert de Libye, puis en Italie et en France. Il fut Maire de St Chéron dans l’Essonne.. Nommé Compagnon de la Libération, en 1944, il fut l’ultime membre de cet ordre jusqu’à son décès en octobre 2021.